déclivité

déclivité [ deklivite ] n. f.

• 1487; lat. declivitas

1 ♦ État de ce qui est en pente. La déclivité d'un terrain. ⇒ inclinaison, pente. En forte déclivité.

2 ♦ Par ext. Pente; partie en pente. Les déclivités d'une route.

● déclivité nom féminin (latin declivitas, -atis, pente) État de ce qui est en pente : La déclivité d'un terrain. Terrain en pente : Les déclivités successives rendaient la course très pénible. Inclinaison que présente le profil en long d'une route, d'une ligne de chemin de fer. ● déclivité (synonymes) nom féminin (latin declivitas, -atis, pente) État de ce qui est en pente

Synonymes :

- inclinaison

Terrain en pente

Synonymes :

- pente

- rampe

déclivité

n. f. état de ce qui est en pente; pente.

⇒DÉCLIVITÉ, subst. fém.

Fait d'être incliné par rapport à l'horizontale; degré de cette inclinaison. Déclivité du toit; déclivité brutale. Par les créneaux du poste, on ne voyait pas les corps étendus, à cause de la déclivité du terrain (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 249). La déclivité exacte des pentes (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 192).

— P. métaph. :

• La pente des concessions (...) dès qu'on y engage le bout de l'orteil, ne vous lâche plus; sa déclivité savonneuse augmente chaque jour...

A. ARNOUX, Zulma l'infidèle, 1960, p. 220.

— P. méton. Surface, terrain en pente. La croix de pierre plantée au bord de la déclivité qui descend au fleuve (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 468).

Prononc. et Orth. :[deklivite]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1487 (GARBIN [Vocab. lat.-fr.] ds Fr. mod., t. 29, 1961, p. 140). Empr. au lat. class. declivitas « pente ». Fréq. abs. littér. :46. Bbg. QUEM. 2^e s. t. 3 1972.

déclivité [deklivite] n. f.

ÉTYM. 1487; lat. declivitas, de declivis. → Déclive.

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1 Cour. État de ce qui est en pente. || La déclivité d'un terrain. ⇒ Inclinaison, penchant, pente. || Les déclivités de la montagne. || La déclivité d'une route, d'une voie de chemin de fer. ⇒ Pente, rampe. || Déclivité d'une rivière.

1 Les parties supérieures de l'eau d'une rivière, et éloignées des bords, peuvent couler par la seule cause de la déclivité, quelque petite qu'elle soit (…)

Fontenelle, Guglielmini, in Littré.

2 L'ingénieur s'approcha alors et reconnut que les parois du déversoir, dans sa partie supérieure, n'accusaient pas une pente de plus de 30 à 35^o. Elles étaient donc praticables, et, pourvu que leur déclivité ne s'accrût pas, il serait facile de les descendre jusqu'au niveau même de la mer.

J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 233-234.

2 (Une, des déclivités). Pente. || Une déclivité dangereuse.

3 Le lac de l'Esclave est l'un des plus vastes qui se rencontre dans la région située au delà du soixante et unième parallèle (…) Toute la contrée environnante s'abaisse en longues déclivités vers un centre commun, large dépression du sol, qui est occupée par le lac.

J. Verne, le Pays des fourrures, t. I, p. 36-37.

Encyclopédie Universelle. 2012.